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A l’occasion de ses 10 ans, la Fondation célèbre l’engagement de sa communauté en rassemblant dans les régions les acteurs de l’économie sociale et solidaire autour des salariés, managers, correspondants régionaux et parrains. Le 28 mai dernier, Jean-Pierre Desbrosses, le Président de la Fondation et Frédéric Dohet, son Délégué Général ont animé à Lyon une journée d’échanges en présence de structures soutenues par la Fondation.
Depuis 10 ans, la Fondation RTE soutient des associations pour le développement des territoires ruraux. Grâce à ce positionnement unique, elle contribue à la mobilisation dans les campagnes de nombreux acteurs autour des projets qu’elle accompagne. Son Délégué Général, Frédéric Dohet, profite de la rencontre anniversaire pour balayer les idées reçues : « La désertification rurale est un mythe. La population des campagnes augmente depuis dix ans, sauf dans 10 départements. Notre rôle est de soutenir la dynamique existante dans les zones rurales. Et quand cela est possible, nous développons l’innovation sociale pour préparer l’économie sociale et solidaire de demain. » Une ambition portée le Président de la Fondation, Jean-Pierre Desbrosses, qui souligne la puissance du secteur de l’ESS, « un secteur créateurs d’emplois, qui est bien plus que ce que vous imaginez. Pour répliquer les projets qui fonctionnent bien, qu’ils concernent l’éducation, l’emploi, l’environnement ou la culture, nous comptons sur nos compétences en ingénierie de projet. » Au delà de son soutien et de ses compétences, la Fondation RTE apporte un accompagnement durable aux structures soutenues. Pour un bon suivi des projets, elle s’appuie sur des salariés volontaires.
Depuis sa création, la Fondation implique des salariés pour suivre l’avancement des projets. Chacun de ces « parrains » s’investit sur son temps libre, de manière bénévole, pour partager ses expériences et nouer des liens étroits avec les structures accompagnées par la Fondation. Michel Aujoulat, parrain pour la quatrième fois, témoigne de l’énergie échangée entre parrains et porteurs de projet. « Les associatifs ont envie de créer des choses. C’est très stimulant. Quand on constate les premiers fruits du projet, ça donne du peps ! Et le suivi que nous faisons pour la Fondation grâce à notre présence sur le terrain est très important. C’est un engagement plein de sens dans notre vie de salarié.» Un engagement plébiscité par les Ateliers tremplins, représenté par Maxime Corbin, directeur adjoint de Tremplin Insertion, qui va plus loin puisque l’association est devenue prestataire de RTE, notamment pour des travaux de végétation. Il salue « l’exigence de la Fondation RTE, un élément de motivation supplémentaire pour nos équipes en insertion. Quand on est capable de remplir le cahier des charges d’une grande entreprise et de la satisfaire, cela signifie qu’on est capable de réaliser avec rigueur d’autres travaux pour d’autres clients ».
Invitée à présenter les enjeux de l’ESS dans le paysage économique, Florence Lecluse, Déléguée Générale de l’incubateur social le Centsept à Lyon a rappelé que des ponts se développent aujourd’hui entre l’entreprise sociale et l’entreprise lucrative. « Ne les opposons pas. Il est possible de faire coopérer acteurs publics et privés, lucratifs et non lucratifs. » Pour le Centsept, le succès des projets à forte dimension sociale et environnementale passe par l’ancrage territorial et les méthodes de créativité. Décloisonner les parties prenantes et favoriser l’intelligence collective permet de mieux répondre aux attentes des habitants. Dans les zones rurales, des éco-systèmes coopératifs font ainsi apparaître des solutions là où une solution commerciale n’aurait pas trouvé son public.
5 projets bientôt accompagnés par la Fondation RTE
« J’ai choisi de parrainer le projet de l'Association Pour l'Accueil et le Travail des Personnes Handicapées (APATH) , il s'agit de transformer une ancienne école en lieu d’hébergement pour des personnes handicapées et leurs familles. L’originalité du projet m’a séduit. Il existe peu de centres de vacances comme celui-ci et les handicapés partent peu en vacances. Je suis sensible à cette problématique et c’est le moment pour moi de m’engager. Mes enfants sont grands et, à 54 ans, ma carrière a été bien remplie. La question est « qu’est-ce que je veux transmettre ? » Avec ce parrainage, je trouve une motivation supplémentaire. Pour commencer, je vais visiter le centre, en parler autour de moi et participer à l’AG. Après, on verra. Je suis depuis longtemps investi dans des associations culturelles ou des associations de quartier. Mais parrainer un projet à travers la Fondation RTE est un moyen encore plus facile de passer à l’action : j’ai un outil à ma disposition, tout est calé, tout est légal. Il n’y a plus qu’à ! ».