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Salariés engagés
association DEFIS 52, entreprise de réinsertion

Benjamin Lévy, parrain

Benjamin Levy

L’association DEFIS 52 – Développement pour l’Emploi, la Formation et l’Insertion Socioprofessionnelle favorise l’insertion socio-professionnelle de personnes éloignées de l’emploi en Haute-Marne. Elle leur propose une mise en situation de travail dans les secteurs de l’entretien de l’espace rural, du petit bâti ou encore de travaux de création manuelle. Benjamin Lévy, salarié de RTE à Nancy, partage avec nous son expérience de parrain de l’association.

Bonjour Benjamin, quel poste occupez-vous à RTE et quel est votre lien avec la Fondation RTE ?

Je travaille au service planification au centre exploitation de RTE Nancy et je suis parrain de l’association DEFIS 52 qui a été soutenue en 2016 par la Fondation et qui a depuis signé une convention avec RTE.

 

Comment avez-vous entendu parler de la Fondation RTE et du rôle de parrain ?

J’en ai entendu parler via les différentes communications depuis sa création, j’ai discuté avec la correspondante en région et me suis par la suite positionné comme quelqu’un d’intéressé par le rôle de parrain sur différents domaines comme les économies d’énergie ou encore le recyclage. J’ai toujours été bénévole dans des associations et depuis mon installation à Nancy je n’avais pas eu l’occasion de me replonger dans ce milieu. Être parrain m’en donne l’occasion !

 

Comment êtes-vous devenu parrain DEFIS 52 ?

C’était une proposition de la correspondante régionale. L’association n’était pas dans mon cœur de cible mais je me suis penché à la fois sur ses activités, son objet. Le projet proposé a retenu mon attention. C’était l’occasion d’avoir une première expérience avec la Fondation en tant que parrain. Je me suis porté volontaire et me suis rendu auprès de l’association afin d’observer de plus près leur activité.

 

Pouvez-vous me parler de la signature de convention qui a eu lieu lors de l’événement des 10 ans de la Fondation à Nancy en décembre 2018 ?

Quand j’ai rencontré l’association on a discuté de l’ensemble de leurs activités, du projet que la Fondation RTE subventionnait et du rôle du parrain. Dans le cadre des discussions j’ai identifié des opportunités à la fois pour l’association et pour RTE. J’ai vu qu’ils faisaient de la couture à partir de tissus recyclés. J’ai contacté la chef de projet « goodies RTE » pour la région Est et le GMR le plus proche de l’association. Grâce à eux, je suis venu avec quelques déchets RTE en métal et en tissu. Nous avons imaginé ensemble comment nous pourrions valoriser ces déchets dans un cadre intéressant pour RTE.

A partir de là, nous avons mis en place une convention pour l’année 2019 concernant le recyclage de déchets non dangereux de RTE suite à la dépose ou au renouvellement de nos installations et en lien avec le projet de goodies lancé il y a un peu plus d’un an. Une artiste plasticienne imagine des objets à partir des déchets. Après la phase de prototypage, une série sera peut-être créée. Cette filière fait travailler des personnes en réinsertion. Il y a donc un intérêt environnemental pour RTE et économique pour DEFIS 52. Et ce n’est pas fini. Une fois que le lien est établi avec la structure on peut imaginer toutes sortes de passerelles.

 

Que vous apporte personnellement le fait d’être parrain ?

L’Économie Sociale et Solidaire est un secteur qui me tient à cœur, quand on est à RTE on a le sens du bien commun ! Pour moi l’ESS c’est essayer de faire, parfois à un niveau microlocal, de l’activité économique  au service de l’intérêt général. Le sens qui est porté par ce secteur et l’opportunité de s’en approcher au travers de la Fondation et d’un engagement auprès d’une association, sont des choses qui m’ont intéressé et je suis très content de l’avoir fait. C’est l’opportunité de s’ouvrir l’esprit sur d’autres modes de fonctionnement et découvrir d’autres personnes dans des structures différentes. Cela montre à tous ceux qui peuvent être intéressés par ces sujets qu’on peut aller encore plus loin dans son engagement. Peut-être que je recommencerai !

 

Merci à Benjamin Lévy d'avoir répondu à nos questions !