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L’économie sociale et solidaire c’est, comme le disaient Sophie Keller, Romain Slitine et Amandine Barthelemy en 2013, « l’économie qu’on aime ».
Pour se rendre aimable, ce sont des entreprises qui produisent des biens et services utiles, correspondants à des besoins et mis en œuvre au moyen de solutions en proximité, qui distribuent équitablement la valeur ajoutée créée avec leurs salariés, et où le capital sait rester sobre et se met au service de l’économie, elle-même au service des hommes et non l’inverse.
Le mois de novembre est le mois de l’économie sociale et solidaire, une économie qui a une histoire et qui attire les jeunes talents. Elle est ouverte sur l’ensemble des acteurs, et coopère aussi bien avec des collectivités locales, qu’avec d’autres associations et des entreprises commerciales. Elle produit des services à la personne ou aux entreprises, ainsi que des biens matériels ou culturels, et crée les emplois correspondants, notamment dans les territoires ou ils manquent.
C’est aussi une communauté d’acteurs désireux et capables d’innovation sociale pour notamment parvenir à une inclusion des salariés les plus fragiles et des clients les plus difficiles à atteindre.
Un mois donc pour prendre connaissance de cette richesse et pour la faire grandir partout en France.
En milieu rural, la Fondation RTE soutient ces initiatives et d’autant plus qu’elles s’inscrivent dans un projet du territoire qui les l’accueille. En 2021 la Fondation aura soutenu près de 40 projets de l’économie sociale et solidaire rurale pour plus d’un M€ dans autant de départements métropolitains et permettant la création ou le maintien de 300 emplois. Comme pour le reste de l’économie française, l’heure est à la relance et à la création d’emplois. C’est aussi l’heure de la structuration, de la numérisation, de la professionnalisation et d’une prise en compte accrue de l’environnement pour devenir plus résiliente aux prochaines crises qui ne manqueront pas. De l’idée au projet et du projet à l’entreprise sociale, il y a une démarche collective et patiente que la Fondation RTE essaie également d’accompagner.
Ce n’est pas un chemin aisé. Par exemple, la relocalisation d’une partie de la production essentielle à la vie de notre pays se fera sur la base d’offres compétitives. L’économie sociale et solidaire doit donc y participer, en n’hésitant à faire valoir des valeurs ajoutées autres que la production de richesses, les bénéfices sociaux, environnementaux et territoriaux supplémentaires à des solutions commerciales. Une économie à forte intensité humaine et à haute performance globale !