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Salariés engagés
Communauté de la Fondation RTE

6 questions à Eric Clauss et Bertrand Mercadé

Photo de Eric Clauss, le coach et Bertrand Mercadé, le porteur de projet

Découvrez Eric Clauss, coach, et Bertrand Mercadé, porteur du projet Espace Numérique Sud Charentes

Eric, quel est votre métier chez RTE et comment avez-vous connu la Fondation RTE pour les ruralités ?

Je travaille dans le domaine des affaires internes à la délégation île-de-France-Normandie, auprès de la déléguée Nathalie Lemaître. J'ai toujours connu la Fondation depuis mon arrivée chez RTE mais sans réellement connaitre son activité, sa manière de travailler et l’impact des projets qu’elle soutenait.  En ce qui concerne le programme de coaching, j’ai vu un message de la Fondation sur un écran de communication pour la 2ème saison de coaching, et je me suis inscrit via la plateforme d’engagement solidaire de RTE (Solid’RTE). J'ai vraiment approfondi ma connaissance du fonctionnement de la Fondation grâce au programme de coaching.

Bertrand, votre projet a été soutenu par la Fondation, mais pourquoi avez-vous choisi d'aller plus loin avec le coaching ?

On existe depuis 17 ans maintenant, et on a eu déjà pas mal d'accompagnements et de soutiens de mécènes. Et, par expérience, au-delà du simple accompagnement financier, l'accompagnement humain et le soutien personnalisé sont extrêmement bénéfiques. Cela apporte une valeur ajoutée aussi précieuse qu’un apport financier direct. Il y a donc un impact humain au travers du coaching et c’est cette opportunité d'aller plus loin qu’un simple chèque qui m’a motivé.

Eric, comment décririez-vous votre rôle de coach ?

Être coach d’une association c’est avant tout aider le porteur de projet à répondre à un défi. Pour ce coaching, le porteur de projet avait souhaité réfléchir à l’élaboration d’un nouveau catalogue de services. Tout au long de la période de coaching, le coach et le porteur de projet doivent avancer ensemble, et le coach se doit d’être positif et ouvert. Il s’agit de co-construire en écoutant, en réfléchissant et en partageant. C’est également accompagner l’aide à la décision du porteur de projet à l’aide de différents outils de management. Cela peut paraitre ambitieux mais cela repose simplement sur le questionnement et ce questionnement doit mener le porteur de projet à l’action. Dans ce coaching, il y a l’idée de prendre une direction, sans savoir comment on va y arriver. Le porteur du projet a un objectif opérationnel, le coach est à ses côtés pour l’aider à tracer le chemin.

Bertrand, sachant, que c’est votre deuxième coaching, qu’est-ce que cette deuxième expérience a apporté en plus à votre projet ?

Effectivement, c'était mon deuxième accompagnement. Nous avions déjà bien entamé la construction du projet en interne, et l’arrivée d’Éric est tombée au bon moment : celui de la structuration de la gouvernance, de la réflexion sur l’impact, et de l’implication des entreprises du territoire. Nous avions besoin de cet accompagnement externe pour asseoir notre légitimité. Ce coaching a été très valorisant. Il y a eu un vrai rapport d’égal à égal, même si nos structures sont très différentes en taille. Cela a rassuré nos partenaires économiques, car associer le nom de la Fondation et le regard d’un coach comme Éric nous crédibilise. Ce que j’en retiens, c’est cette capacité à prendre du recul, à mieux décider, à se repositionner. C’est ce que cet accompagnement m’a vraiment apporté.

Eric, qu'est-ce que ce rôle vous a apporté dans votre vie professionnelle ou personnelle ?

Ce que j’ai le plus appris, c’est la relation humaine. Lors de nos séances de coaching qui se sont étalées sur près d’un an (2 sessions de suite), j’ai développé avec Bertrand, DG de l’association, une véritable  relation de confiance mutuelle pour travailler ensemble. Ce que j’ai appris, c’est à travailler à deux, à distance, au début sans se connaître. La rencontre physique est venue bien plus tard. Et créer cette confiance à distance, c’était sans doute le plus difficile. Ce n’est pas simple d’être spontané et d’avoir de l’empathie derrière un écran. Dès la première séance, nous avons su exprimer  et comprendre ce que chacun pouvait apporter à l’autre.

Bertrand, est-ce que le fait d'être dans une promo de groupe, avec d'autres assos et d'autres coachs, vous a aidé ?

Oui, c’est toujours très enrichissant de rencontrer d’autres porteurs de projets, de confronter les expériences : « Toi, tu as fait comme ça, moi j’ai fait autrement ». Ce rapport d’égal à égal fonctionne très bien, même dans la manière dont les coachs accompagnent. Parfois, on découvre un coach pour la première fois et on se dit : « Tiens, il fonctionne comme ça, il accompagne de telle manière ». Ce serait d’ailleurs intéressant de réussir à garder du lien après la fin de l’accompagnement. On se le dit souvent entre nous, mais malheureusement, on a tous un peu le même rythme et les mêmes contraintes, alors on ne le fait pas. Cela dit, il m’arrive de recroiser des porteurs rencontrés il y a dix ans sur d’autres projets, et c’est toujours amusant de faire un point sur les parcours respectifs.