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Chaque semaine, découvrez le portrait de personnes qui font vivre la Fondation. Aujourd’hui, zoom sur le rôle d’instructeur avec Eric Cachen.
Mon dernier poste chez RTE était préventeur en santé/sécurité auprès de la Direction Santé, Sécurité, Qualité de Vie au Travail. J’animais également le réseau national des correspondants qualité de vie au travail ; 1 par région.
Mais avant cela, j’ai été Chef du Service Marketing et j’ai travaillé à Direction des Ressources Humaines.
Etant salarié des fonctions centrales je connaissais l’activité de la Fondation. C’est à l’occasion de mon départ à la retraite que j’ai décidé de sauter le pas pour devenir instructeur après en avoir discuté à plusieurs reprises les années précédentes avec le délégué général de la Fondation.
Il y a deux raisons qui m’ont motivée :
– La première c’est son objectif : l’accompagnement de projets de l’ESS dans le milieu rural. Je suis moi-même issu du milieu rural donc je suis sensible aux difficultés qu’il peut rencontrer. Je trouve aussi que l’ESS répond à des besoins qui ne sont pas adressés par l’économie marchande ou les pouvoirs publics. Au début j’ai eu l’opportunité d’accompagner l’association « Territoire Zéro Chômeurs Longue Durée » qui m’a permis d’appréhender l’ensemble des enjeux du monde associatif.
– La deuxième c’est de garder un lien avec l’entreprise et des collègues de RTE. Ce critère, bien que secondaire, a été très important pour moi lorsque j’ai décidé de rejoindre la Fondation.
Je suis une nouvelle recrue de la Fondation ! Pour l’instant je n’ai fait qu’une instruction seul et deux autres en formation avec Daniel Barbier et Jean-Michel Wurmser, instructeurs rompus à l’exercice.
Pour moi, le rôle de l’instructeur est double. D’abord il s’assure de la solidité et de l’intérêt du dossier. Il vérifie que la demande déposée répond aux critères de la Fondation, que les porteurs de projets sont des gens sérieux et qu’il y a une véritable ambition derrière le projet.
Quand les associations sont toute jeune et/ou que les personnes qui y travaillent n’ont pas beaucoup d’expérience, on peut les aider à mieux structurer leur activité et à consolider leur modèle économique. Ce second rôle d’accompagnateur est au cœur de nos missions. Quand on rencontre les associations, on voit les difficultés auxquelles elles font face. Ce premier contact humain nous incite à approfondir.
La « Ressourcerie entre Garonne et Salat » qui porte l’émergence d’une ressourcerie pour faire de l’économie circulaire (ateliers de réparation), recycler des déchets (notamment les déchets du textile et de l’ameublement) de la Communauté de communes. Je les ai accompagnés pendant 6 mois.
C’est d’abord un échange avec la Fondation et lors de réunions de préparation des Comités Exécutifs. On nous présente les projets et ensuite on peut choisir ceux qui nous intéressent le plus. Les instructeurs plus anciens peuvent avoir une appétence pour certains domaines d’action.
Pour l’instant, je n’ai pas d’a priori ni de souhait particulier. Pour moi, le critère principal c’est la région. Je privilégie les projets dans la région Nouvelle-Aquitaine près de chez moi.
4-5 jours. Il y a un jour de déplacement sur le terrain, les réunions, il faut aussi compter le temps de rédaction de la fiche de synthèse. A cela, il faut rajouter le Comité Exécutif et tous les échanges avec la Fondation.
Ce n’est pas le rôle de l’instructeur que de garder contact avec les associations. En revanche pour ma dernière instruction, je serais curieux de savoir comment les choses auront évolué pour l’association, je leur téléphonerais dans quelques mois et j’aimerais bien aller les voir !
Ce n’est pas vraiment une surprise mais plus un constat que le sérieux du travail mené en amont par la Fondation.
Bien sûr ! Je ne le garde pas pour moi. Au contraire j’aime bien en parler avec d’autres instructeurs mais aussi avec des collègues toujours en poste avec qui je suis resté en contact.
J’en avais beaucoup parlé avec deux nouveaux instructeurs et peut-être que cela les a conforté dans leur choix de rejoindre la Fondation à leur tour, qui sait ?