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Fondation
au 29 juin 2020

Impact de la crise sanitaire

enquête

Synthèse de l’enquête de la fondation RTE au 29 juin 2020 menée auprès des associations qu’elle soutient actuellement.

Destinataires : sur 61 associations, 19 réponses (comme en mai) : une certaine fatigue face aux nombreuses enquêtes, mais au total 48 associations ont répondu a un moment ou à un autre depuis 3 mois

Principaux enseignements du mois qui a suivi le confinement

47% (63 % en mai) des structures considèrent que la plus grande difficulté de la phase 2 du déconfinement a été que les structures, avec lesquelles l’association était en lien, ne fonctionnaient plus. (Entreprises, cantines, écoles…). La moitié espèrent un effet significatif du passage en phase 3 (depuis le 22 juin) pour ne pas renvoyer à la rentrée la reprise effective de l’activité.

3 associations ne disposent pas d’une trésorerie suffisante, 4 disposent d’un plan prévisionnel de trésorerie pour 2020 et il est négatif soit au total une préoccupation qui monte à 36% des associations (contre 2 et 3 en mai). Pour les autres, leurs trésoreries semblent couvrir plus de 4 mois de fonctionnement. En outre pour 3 de ces associations la situation de difficulté de trésorerie est associée à une forte reprise d’activité.

47% (73% en mai) continuent à recourir au chômage partiel, 36% ont demandé une suspension de prélèvements sociaux ou fiscaux.

A la fin du mois de juin et sept semaines après le déconfinement, 12 (inchangé par rapport à mai, avec par rapport à mai 2 améliorations et 2 dégradation). Au total les associations, comme en mai, peuvent être reparties fin juin en 3 tiers :

  • celles qui s’estiment en situation critique, notamment en relation avec la trésorerie et un déficit fort attendu en fin d’année,
  • un tiers ont gardé ou retrouvé dans leur activité une certaine normalité et l’optimisme associé,
  • un tiers sont dans l’incertitude et attendent la rentrée pour savoir si l’année sera partiellement rattrapable.

Situation pour la reconstruction

Seule une association n’a toujours pas pu reprendre, même partiellement, son activité fin juin.

Parmi les difficultés les plus communes : l’organisation du travail du fait des règles sanitaires, le retour des bénévoles qui tarde, un manque de clients, comme par exemple dans le secteur éducatif, sportif et culturel.

Pour 70 % des associations, les partenariats financiers et techniques, publics ou privés, se sont maintenus ou diversifiés. Les autres associations ne sont pas en mesure de répondre, en particulier du fait pour 15% d’entre elles des retards au renouvellement des conseils municipaux. Cela devrait se dégager en juillet

Le Chiffre d’affaires est souvent vu à la baisse, mais les charges ont également souvent baissé. Un retour graduel à la norme est attendu d’ici la fin de l’année

A ce stade de la crise, on observe des tendances similaires à celles observées dans les enquêtes faites pour les associations employeuses (Mouv associatif) ou les PME, c’est-à-dire des entreprises de l’économie sociale et solidaire inquiètes, mais combatives.

La moitié d’entre elles expriment le besoin dans les semaines à venir d’un soutien sur les thèmes suivants :

  • l’usage du numérique
  • de communication pour relancer l’activité,
  • de mobilisation de nouveaux bénévoles,
  • de conseil en stratégie pour adapter leur modèle économique au nouveau contexte,

10 % des associations interrogées va poursuivre ses activités en juillet et août alors qu’elles auraient normalement été fermées

Pour les semaines à venir, les 2/3 associations demandent deux types d’appuis majeurs :

  • Une aide financière exceptionnelle.
  • La confirmation des subventions annoncées.