6 questions à Madeleine Gilbert

Quel est votre rôle aujourd’hui à RTE et comment avez-vous connu la Fondation ?

Actuellement je suis Secrétaire Nationale Confédérale CFE-CGC en charge des transitions durables et de la RSE, j’ai connu la Fondation et ses actions lors d’une réunion en 2019 à Villarte à cette occasion j’ai rencontré les responsables de Ronalpia venues expliquer leurs actions.

De quelle association êtes-vous marraine ? En quoi consiste son action ?

Je suis marraine de Ronalpia. Cette association a pour mission de détecter, sélectionner et accompagner des entrepreneurs sociaux et d’apporter des solutions aux besoins des personnes et des territoires fragiles en Auvergne Rhône-Alpes. Elle est principalement axée sur la lutte contre les exclusions et les inégalités, la préservation et développement du lien social et le maintien et renforcement de la cohésion territoriale.

Comment décririez-vous la relation de parrainage ?

Ce parrainage de proximité nous a permis de tisser des liens forts avec les responsables de Ronalpia grâce à la participation à des événements et des échanges sur leurs projets, leurs ambitions. Cela a permis une relation de confiance. Le temps passé dans cette relation de parrainage a permis de mieux connaître nos deux structures.

Pourquoi vous êtes devenu marraine ?

Devenir marraine était l’opportunité de mieux connaître l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) et d’accompagner le développement de l’association, et de continuer à découvrir des projets innovants, de initiatives inclusives dans différents secteurs : culturels, productions alimentaires, habitats solidaires, projets environnementaux.

Quelle a été votre plus grande fierté en tant que marraine ?

D’avoir permis des mises en relation permettant de développer la visibilité de l’expertise de Ronalpia auprès des institutions publiques d’Auvergne Rhône Alpes. En tant que Conseillère au Conseil Économique Social Environnemental, il était évident pour moi de permettre à l’association d’être auditionnée dans le cadre de l’étude « Associations en temps de crise sanitaire : fragilités et résilience ». Toujours dans le même cadre, de  permettre aux porteurs de projet de proposer leur dossier dans le cadre du Prix du Jury CESER 2022 qui récompense les initiatives économiques, sociales ou environnementales ayant un impact positif. J’ai toujours été très fière de participer aux jurys blanc afin de conseiller et de challenger les porteurs de projets (solidarité, entre-aide, création d’emplois, recherche de solutions afin de rompre l’isolement).

Mais c’est aussi l’occasion de rendre un avis sur l’utilisation des fonds de la Fondation Rte en l’occurrence, le financement de l’ingénierie de projet interne à la structure et des prestations externes pour la création de la plate-forme collaborative.

Que diriez-vous aux salariés de RTE qui hésitent à sauter le pas du parrainage ?

C’est une expérience vraiment enrichissante qui permet de découvrir d’autres métiers, de rencontrer le milieu associatif et de tisser des liens. C’est aussi l’occasion de présenter et de représenter Rte.

Si vous étiez une innovation qui a révolutionné la société, vous seriez…

La photographie… saisir l’instant, et être le témoin de l’évolution du monde.